L’Hexagone et la disciplinarisation de l’histoire au Québec : l’influence française sur l’historiographie québécoise, 1895-1963

L’Hexagone et la disciplinarisation de l’histoire au Québec : l’influence française sur l’historiographie québécoise, 1895-1963

  • Auteur(e): Patrick-Michel Noël et Martin Pâquet
  • Dossier: 50 ans d’échanges culturels France-Québec 1910-1960
  • Type: Article

Extrait

L’historiographie est un important lieu où se sont inscrites les relations entre la France et le Québec. L’histoire de l’historiographie québécoise a peu examiné de manière systématique ces échanges historiographiques qui ont joué un rôle pourtant non négligeable dans la disciplinarisation de l’étude du passé au Québec. Certes, Alfred Dubuc s’est penché dans un important article sur « l’influence de l’école des Annales au Québec ». À ses yeux, cette influence marquante se serait cependant surtout manifestée à partir des années 1960, où il constate une « étroite collaboration entre un groupe important d’historiens du Québec et ceux de l’École des Annales ». Quant à lui, Ronald Rudin s’arrête sur « l’empreinte française sur Laval » pour affirmer que la « francophilie » de ses historiens contraste avec la « francophobie » des historiens de Montréal. Il montre curieusement cette à francophobie en insistant sur leur désir d’une place réduite de la France dans les cours d’histoire.

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