Ce peuple qui ne fut jamais souverain (deuxième partie) : De l’illusion à l’angélisme

Ce peuple qui ne fut jamais souverain (deuxième partie) : De l’illusion à l’angélisme

  • Auteur(e): Roger Payette et Jean-François Payette
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

Dans l’article précédent, Autopsie d’une politique du déni, nous avions avancé la thèse selon laquelle le peuple québécois ne s’est jamais politiquement déterminé lui-même, et parce qu’il ne s’est jamais politiquement déterminé, jamais il n’a bénéficié du savoir-agir que procure le pouvoir politique d’agir collectivement par soi-même dans et sur le réel. En ce sens, nous avions démontré comment les grandes décisions de politique interne, de politique internationale et d’économie ont été et sont encore prises par un tiers, c’est-à-dire au départ par la France à l’époque de la Nouvelle-France, puis par la Grande-Bretagne au temps de l’occupation anglaise, et enfin aujourd’hui par le Canada depuis sa formation en 1867. De ses origines à aujourd’hui, ce peuple a subi les décisions des autres. 

Consulter l'article (via Érudit)