Cinquante ans de représentation féminine au Conseil des ministres, 1962-2010

Cinquante ans de représentation féminine au Conseil des ministres, 1962-2010

  • Auteur(e): Manon Tremblay
  • Dossier: Les femmes en politique québécoise depuis 50 ans
  • Type: Article

Extrait

Dans certains régimes politiques, les fonctions législatives et exécutives sont exclusives et, de manière plus précise, les ministres sont recruté/e/s hors du Parlement (ou, si elles/ils sont parlementaires, doivent démissionner pour devenir ministres). En France, cette formule a permis à des femmes d’entrer à l’exécutif avant même de pouvoir siéger à la Chambre et au Sénat et même de pouvoir voter. C’est ainsi que le gouvernement de Léon Blum, en 1930, comptait trois femmes, toutes au rang de sous-secrétaires d’État. Le régime parlementaire canadien en est un de fusion des pouvoirs, ce qui implique que le Parlement (et de façon prioritaire sa Chambre basse) constitue le bassin de recrutement aux rôles ministériels. Certes, il arrive que le premier ministre invite à son cabinet une personne ne siégeant pas au Parlement, mais celle-ci devra alors se faire élire dans un délai raisonnable et, si elle connaît la défaite, elle devra aussi tirer sa révérence du conseil exécutif.

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