Politique active et féminisme. Les députées de l’Assembleé nationale

Politique active et féminisme. Les députées de l’Assembleé nationale

  • Auteur(e): Micheline Dumont
  • Dossier: Les femmes en politique québécoise depuis 50 ans
  • Type: Article

Extrait

Cinquante ans après l’élection de Marie-Claire Kirkland, personne ne questionne plus la pertinence que des femmes se retrouvent en politique active. Il n’en a pas toujours été ainsi. En 1964, Keith Spicer, alors adjoint du ministre de la Justice à Ottawa, déclarait à la télévision canadienne, dans le cadre de l’émission Sextant : « Une femme en politique est un objet de ridicule, c’est une bizarrerie. Il n’y a pas d’exception à la règle. C’est comme un chien qui joue du piano ». Pourtant, en 1964, une femme siégeait au Cabinet du gouvernement de Pearson, à Ottawa : Judy Lamarch ; une autre siégeait au Cabinet de Jean Lesage à Québec : Marie-Claire Kirkland. Passons : cette citation permet d’appréhender l’évolution des mentalités.

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