Note critique à propos de Mathieu Bock-Côté, Fin de cycle. Aux origines du malaise politique québécois, Montréal, Boréal, 2012

Note critique à propos de Mathieu Bock-Côté, Fin de cycle. Aux origines du malaise politique québécois, Montréal, Boréal, 2012

  • Auteur(e): Frédéric Boily
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Note critique

Extrait

Depuis sa parution à l’hiver 2012, l’ouvrage de Mathieu Bock-Côté a suscité de nombreuses réactions. Plusieurs recensions de l’ouvrage sont parues, on en compte deux dans le dernier numéro du Bulletin d’histoire politique, une autre dans Spirale, sans oublier le Devoir, ainsi qu’une présentation dans une émission de variété à haute teneur médiatique (Tout le monde en parle). Et j’en passe. Notons avant d’aller plus loin que toute cette attention vient contredire une affirmation de l’auteur selon laquelle « le barrage que représentent les élites médiatiques, technocratiques et intellectuelles » (p. 47) empêcherait les essayistes comme Bock-Côté de s’exprimer, voire d’être victimes d’ostracisme sous la forme d’une accusation de populisme. Au regard de l’attention qui lui est accordée et sans oublier qu’il soit devenu chroniqueur au Journal de Montréal, il devient plutôt difficile de parler d’un « barrage » prévenant l’expression d’idées comme les siennes.

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