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« For better or worse, we are all Wilsonians now » : approche historiographique de l’internationalisme libéral américain

  • Auteur(e): Myriam Cyr
  • Dossier: Les relations internationales des États-Unis
  • Type: Note de recherche

Extrait

Depuis la révolution américaine et la guerre d’Indépendance de 1775-1783 émancipant les États-Unis du joug de la Grande-Bretagne, le modèle américain avec ses idéaux libéraux servent d’inspiration ailleurs dans le monde, autant sur le continent asiatique qu’européen[1]. La vision de l’implication des États-Unis à l’étranger est décrite comme étant l’internationalisme libéral. Cela prend racine dans des valeurs de liberté, de démocratie et de paix. Les présidents américains, de George Washington au contemporain Barack Obama, se targuent tous de converger vers ce but. Cependant, l’une des figures les plus marquantes à cet effet est sans contredit Woodrow Wilson. Wilson est un personnage emblématique pour les idées qu’il véhicule et qui transcendent son époque. Certains diront même, à l’instar d’Erez Manela[2], qu’il est un homme en avance sur son temps et qu’il dérange par ses idées radicales. Président démocrate briguant deux mandats de 1913 à 1921, il sort les États-Unis de la neutralité lors de la Première Guerre mondiale afin de rejoindre les membres de la Triple-Entente à titre d’associé contre la Triple-Alliance. Il est aussi connu pour avoir proposé un nouveau modèle de relations internationales basé sur 14 points[3], mais auquel les États-Unis n’ont pas adhéré dans le cadre de la création de la Société des Nations entre 1919 et 1921.

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