Les humoristes de l’industrie dans le printemps érable

Les humoristes de l’industrie dans le printemps érable

  • Auteur(e): Robert Aird
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

Au printemps 2012, le Québec et particulièrement la ville de Montréal ont eu les yeux et les oreilles tournés vers la pire crise et la plus longue grève étudiante de son histoire, déclenchées après l’adoption d’une hausse des frais de scolarité à l’université de 75 % par le gouvernement libéral qui croulait sous les accusations de collusion et de favoritisme. La province était divisée, les chroniqueurs médiatiques déchaînés, les démagogues assis à la première loge pour partager leur réflexion profonde, la gauche et la droite poussées à cran, les griffes sorties, prêtes à en découdre. Les réseaux sociaux comme Twitter fourmillaient de commentaires et d’invectives, les clips vidéos, les « mèmes », les montages photos et les caricatures se multipliaient et tous devaient avoir une opinion sur le sujet. Malgré le sérieux de l’enjeu, l’humour, ou plus exactement la dérision, ont joué leur rôle traditionnel d’instrument et d’arme politique et sociale.

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