Combler le fossé entre les deux solitudes : l’animation sociale, le développement communautaire et la Compagnie des Jeunes Canadiens, 1965-1975

Combler le fossé entre les deux solitudes : l’animation sociale, le développement communautaire et la Compagnie des Jeunes Canadiens, 1965-1975

  • Auteur(e): Kevin Brushett
  • Dossier: Les années 1960 : quand le Québec s’ouvrait sur le monde
  • Type: Article

Extrait

En novembre 1969, la Compagnie des Jeunes Canadiens (CJC) faisait à nouveau les manchettes. Le gouvernement Pearson avait créé en 1965 la CJC avec comme mandat de canaliser l’idéalisme des jeunes afin de combattre les problèmes associés à la pauvreté dans les communautés défavorisées. Or, depuis lors, la CJC avait acquis la réputation de rassembler des jeunes « hippies » incapables de gérer convenablement l’organisme. Toutefois, en novembre 1969, les accusations dirigées contre la Compagnie étaient plus sérieuses. Au lendemain de l’émeute de Murray Hill (aussi connu comme « La nuit de la terreur » à Montréal) qui avait eu lieu le 7 octobre 1969, la CJC avait été accusée d’héberger des militants du Front de libération du Québec (FLQ). Des membres du Parlement du Canada, responsables d’examiner ces accusations, exigeaient de connaître également les raisons qui avaient poussé la Compagnie à s’impliquer dans de nombreuses manifestations et grèves (étudiantes et industrielles) au Québec.

Consulter l'article (via Érudit)