Brian Young, hanté par la Conquête

Brian Young, hanté par la Conquête

  • Auteur(e): Denis Vaugeois
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Débat

Extrait

En octobre 2009, les historiens Phillip Buckner et John G. Reid réunissaient à l’université de Londres, en collaboration avec divers milieux universitaires et politiques, des experts pour souligner le 250e anniversaire de la bataille des Plaines d’Abraham. Ils en ont retenu la matière de deux ouvrages, l’un portant surtout sur la Conquête même, l’autre sur la mémoire de l’événement : Revisiting 1759 et Remembering 1759. Pourquoi retenir 1759 plutôt que 1760 ou 1763 ? Buckner et Reid s’en expliquent dans la préface de Revisiting 1759. Il n’y a rien à redire. 

Il me parvint des échos de ce colloque qui dura trois jours. Dans trois conférences, on m’avait mentionné. L’une de Jean-François Lozier à propos du « traité de Murray », une autre de Jocelyn Létourneau qui, tout en soulignant l’influence indéniable de Lacoursière et Vaugeois, considère que « the most influential interpreters of 1759 are not historians at all, but people belonging to the worlds of politics and the arts who plays the role of professional ideologues » et enfin une autre de Brian Young.

Consulté l'article (via Érudit)