« Je ne serais ni Bleu ni Rouge, je serais de la Commission des Assurances Sociales… » : l’impartialité de la commission Montpetit à l’épreuve de la partisanerie politique dans le Québec des années 1930

« Je ne serais ni Bleu ni Rouge, je serais de la Commission des Assurances Sociales… » : l’impartialité de la commission Montpetit à l’épreuve de la partisanerie politique dans le Québec des années 1930

  • Auteur(e): Martin Petitclerc
  • Dossier: Les commissions d’enquête au Québec et au Canada : enjeux et débats
  • Type: Article

Extrait

Considérée par Jean-Charles Bonenfant comme la « grande enquête de l’entre-deux-guerres », la Commission des assurances sociales de Québec (commission Montpetit) a toutefois suscité peu d’intérêt chez les chercheurs intéressés par l’histoire du Québec. Il y a plusieurs années, voulant rendre compte de l’importance de la première Révolution « tranquille » des intellectuels au cours des années 1930, Fernand Dumont insistait sur l’importance des deux versions du Programme de restauration sociale de 1933. Selon ce dernier, le programme aurait été le fruit de « consultations nombreuses », bien qu’il n’était guère plus que le point de vue de treize hommes d’Église associés à l’École sociale populaire et de dix « moralistes » laïcs triés sur le volet.

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