Jeronimo Molina, Raymond Aron, realista politico. Del machiavelismo a la critica de las religiones seculares, Madrid, Sequitur, 2014, 86 p.

Jeronimo Molina, Raymond Aron, realista politico. Del machiavelismo a la critica de las religiones seculares, Madrid, Sequitur, 2014, 86 p.

  • Auteur(e): Marc Crapez
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Compte rendu

 

Extrait

Préoccupé par la destinée de la liberté, Raymond Aron plaidait pour un «libéralisme essentiel », garant des libertés et de méthodes pacifiques de gouvernement. Spectateur engagé dans «l’histoire se faisant», il propose de «voir les choses telles qu’elles sont», sans fuir la réalité, à équidistance du cynisme et de l’idéalisme, sans illusion et sans pessimisme. À ce titre, il met l’accent sur le «primat de l’observation» ou, pour le dire autrement, de l’histoire, ou encore du politique. L’affirmation apodictique sur le primat du politique résulte de la condition d’animal politique de l’homme (Francisco Javier Conde). L’examen des relations du politique avec la nature humaine et la société incite à considérer «l’éternel politique » (Julien Freund). Aron évoque plus volontiers la «question politique éternelle » de qui gouverne, et la «signification éternelle » des philosophies politiques, qui chemine de concert avec leur «vérité particulière » ou historique.

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