Lutte de représentations et question constitutionnelle à l’Assemblée nationale, 1985-1991. Le passé en tant qu’arme rhétorique

Lutte de représentations et question constitutionnelle à l’Assemblée nationale, 1985-1991. Le passé en tant qu’arme rhétorique

  • Auteur(e): Jessica Riggi
  • Dossier: L’histoire politique au Québec : un état des lieux
  • Type: Article

Extrait 

« Gouverner, c’est se souvenir », affirme l’historien Martin Pâquet. Cette affirmation prend d’ailleurs tout son sens lorsqu’il est question des débats constitutionnels au Québec. En effet, les références au passé sont omniprésentes dans les discours des responsables politiques québécois qui ont participé aux débats et aux commissions parlementaires portant sur la question de la Constitution canadienne. Bien que cette question soit régulièrement venue s’immiscer dans les relations canado-québécoises à partir des années 1960, alors qu’une série d’initiatives, tant fédérales que provinciales, ont été entreprises pour régler le contentieux constitutionnel , nous nous intéresserons ici spécifiquement à la période qui s’étend entre décembre 1985, date qui correspond à l’élection du gouvernement libéral de Robert Bourassa, et juin 1991, date à laquelle le projet de loi 150, prévoyant la tenue d’un référendum sur la souveraineté, est adopté par l’Assemblée nationale.

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