Noël Baillargeon, Le séminaire de Québec de 1800 à 1850, Sainte-Foy, Les Presses de l'Université Laval, 1994, 410 p.

Noël Baillargeon, Le séminaire de Québec de 1800 à 1850, Sainte-Foy, Les Presses de l'Université Laval, 1994, 410 p.

  • Auteur(e): Jean-Marie Lebel
  • Dossier: Québec: le pouvoir de la ville et la ville du pouvoir
  • Type: Compte rendu

Extrait

Louis-Joseph Papineau, qui avait étudié au Séminaire de Québec de 1797 à 1804, demeura toute sa vie attaché à cette institution. Devenu président de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada, on le voyait se rendre au Séminaire pour consulter l’abbé Jérôme Demers. Papineau dira plus tard au sujet de cet ancien maître : « Il est demeuré mon ami, mon conseil, mon consolateur dans des moments de profonde douleur. » Au cours de la période de l’histoire du Québec que l’on a appelé le « Régime anglais », le Séminaire de Québec a joué un rôle de bastion pour les défenseurs du fait français en Amérique. Les évêques, ayant perdu leur palais épiscopal, s’y réfugièrent longtemps. Des générations de clercs et de membres de professions libérales francophones y furent formées par des maîtres conscients de contribuer à perpétuer une langue et une foi menacées.

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