La remontée du oui et le désarroi des partisans du statu quo

La remontée du oui et le désarroi des partisans du statu quo

  • Auteur(e): Michel Sarra-Bournet
  • Dossier: Bilan du référendum de 1995
  • Type: Article

Extrait

Pendant la campagne référendaire, j’ai eu l’occasion d’énoncer devant un public sceptique quelques-unes des raisons pour lesquelles la victoire des souverainistes était possible. C’était à l’occasion d’une table ronde tenue à l’Université McGill sous le thème « Dialogue sur le partenariat : les retombés d’un Oui ». À ce moment-là, on parlait déjà d’« effet Bouchard » et de remontée du Oui dans les intentions de vote. Mais on ne voyait ni chez les souverainistes ni chez les fédéralistes, comment l’option souverainistes pourrait passer la barre des 45 %. Le résultat serré du 30 octobre a choqué les fédéralistes orthodoxes, partisans du statu quo, qui sont sortis grands perdants de la bataille référendaire. Leurs premières réactions, contestation de la légalité du prochain référendum et remise en cause des frontières d’un Québec souverain, défient toute logique. Elles sont un signe de désarroi.

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