Histoire politique et création artistique : une antimonie pour l'institution : Pierre Falardeau, 15 février 1839, Montréal, éditions Stanké, 1996, 169 pages / Chevalier de Lorimier, Lettres d'un patriote condamné à mort, Montréal, Comeau & Nadeau Éditeurs

Histoire politique et création artistique : une antimonie pour l'institution : Pierre Falardeau, 15 février 1839, Montréal, éditions Stanké, 1996, 169 pages / Chevalier de Lorimier, Lettres d'un patriote condamné à mort, Montréal, Comeau & Nadeau Éditeurs

  • Auteur(e): Lucille Beaudry
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Compte rendu

Extrait

S’il est un domaine où le goût tient lieu de connaissance, c’est bien celui de l’art, de la même manière qu’en politique l’opinion se passe trop souvent de l’analyse. Ces deux écueils à la connaissance, le goût et l’opinion, nous sont offerts par Téléfilm Canada en réponse au scénario soumis par Pierre Falardeau, 15 février 1839 publié chez Stanké 1996, 169 pages. À l’heure où les théoriciens et les historiens d’art n’en finissent plus de s’interroger sur la définition de l’art, à l’heure où les analyses politiques ne parviennent plus à franchir les sentiers battus sans se prévaloir des suffixes « néo » et « post », voilà qu’on peut lire dans la préface-réponse de « Téléfilm Canada » au dit scénario que l’art et la politique constituent deux sphères d’activités séparées, c’est-à-dire bien définies ; et qui plus est, que l’exercice de l’un est forcément contaminé par la présence de l’autre ; que la mise en relation des deux sphères est une antinomie. 

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