La polarisation linguistique du vote. Une constante de l'histoire électorale du Québec

La polarisation linguistique du vote. Une constante de l'histoire électorale du Québec

  • Auteur(e): Pierre Drouilly
  • Dossier: Les anglophones du Québec à l'heure du plan B
  • Type: Article

Extrait

Lorsque, le soir du référendum de 1995, les téléspectateurs virent la carte du vote référendaire à la télévision, la polarisation linguistique du vote était exemplaire. À quelques exceptions près, le Québec français était coloré en bleu, tandis que l’Ouest (anglophone) et le Nord-Est (allophone) de Montréal étaient colorés en rouge, ainsi qu’une longue bande le long des frontières, de Bonaventure jusqu’à l'Outaouais, en passant par l’Estrie, la Baie de Missisquoi, Vaudreuil et Papineau, c’est-à-dire toutes les régions où l’on retrouve l’électorat anglophone en dehors de Montréal. Cette carte du vote ne pouvait surprendre que ceux qui ont la mémoire courte, puisqu’à chaque consultation électorale depuis un quart de siècle on retrouve pareille configuration générale des résultats, reflet de la polarisation linguistique du vote.

Consulter l’article (via Érudit)