L'engagement décisif et inégal de l'État québécois en faveur de la protection de l'enfance. L'École d'industrie de Notre-Dame de Montfort (1883-1913)

L'engagement décisif et inégal de l'État québécois en faveur de la protection de l'enfance. L'École d'industrie de Notre-Dame de Montfort (1883-1913)

  • Auteur(e): Christelle Burban
  • Dossier: Question sociale, problème politique : le cas du Québec de 1836 à 1939
  • Type: Article

Extrait

Il est communément admis que la gestion de la charité et de l’assistance au XIXe siècle et au début du XXe siècle, au Québec, relève de la responsabilité du secteur privé et tout particulièrement de l’Église. Pourtant, l’État innove en adoptant, en avril 1869, l’Acte concernant les écoles d’industrie qui établit désormais une distinction entre le traitement des enfants délinquants et celui des enfants en danger. Les écoles d’industrie accueillent uniquement des orphelins ou des enfants dont les parents sont trop pauvres ou trop malades pour subvenir à leurs besoins, et qui sont âgés de six à quatorze ans environ. L’objectif précis de ces institutions est de loger, nourrir, instruire et former les enfants à un métier. Trois facteurs ont concouru à l’adoption de cette loi. Tout d’abord, elle est liée au surpeuplement des établissements charitables et religieux. 

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