Jean-Luc Migué, Étatisme et déclin du Québec, bilan de la Révolution tranquille, Montréal, Éditions Varia, 1999, 232 pages

Jean-Luc Migué, Étatisme et déclin du Québec, bilan de la Révolution tranquille, Montréal, Éditions Varia, 1999, 232 pages

  • Auteur(e): Gilles Piédalue
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Compte rendu

Extrait

L’ouvrage de Migué inaugure les travaux du nouvel Institut économique de Montréal. Dans un style direct et provocant, l’auteur tire à boulets rouges sur la démocratie sociale issue du trudeauisme au Canada et de la Révolution tranquille au Québec. L’ouvrage porte en fait plus sur le fédéralisme centralisateur, le cas québécois servant souvent d’illustration. Apôtre inconditionnel de l’économie de marché, Migué sabre sans ménagement dans presque toute la politique sociale des gouvernements. Sa charge est si violente, si démesurée, que les quelques aménagements originaux qu’il propose passent pour des correctifs auxquels il ne croit pas. Son insistance à décrire les vertus d’une économie mondiale ouverte, nous amène à trouver inutiles les éléments du fédéralisme décentralisé qu’il propose. Il n’est même pas sûr que les tenants de la liberté d’entreprise adhéreront à cette pensée « extrême ».

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