Faut-il liquider la Révolution tranquille ?

Faut-il liquider la Révolution tranquille ?

  • Auteur(e): Jacques Pelletier
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Débat

Extrait

Pour pouvoir établir au Québec la « nouvelle socialité » partenariale qu’appellerait apparemment la conjoncture présente, il faudrait, selon Gilles Paquet, en finir avec la Révolution tranquille, non seulement l’oublier comme le titre de son dernier ouvrage nous y invite sur le mode de l’injonction, mais plus radicalement encore « déconstruire » la « cosmologie dominante » qui lui aurait donné naissance. C’est là l’objectif explicite qu’il s’est assigné dans un essai qui considère les réformes alors mises sur pied comme un ensemble de « grandes mesures d’invasion par l’État de la vie des Québécois » qui auraient engendré rien de moins qu’un processus de « décapitalisation sociale » produisant des « effets néfastes sur la croissance économique du Québec » et qui aurait donc constitué, à tout prendre, un « pas en arrière » dans l’histoire de cette société (p. 7). 

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