Le théâtre communiste québécois ou l'écrasement de l'art par la politique

Le théâtre communiste québécois ou l'écrasement de l'art par la politique

  • Auteur(e): David Milot
  • Dossier: Art et politique au Québec depuis les automatistes : un héritage modifié
  • Type: Article

Extrait

La gauche québécoise, des années 1970 au tournant des années 1980, est caractérisée par l’hégémonie des groupes marxistes-léninistes sur cette partie du spectre politique. Au lendemain d’une « révolution » trop tranquille et d’une révolte avortée inspirée du socialisme de décolonisation, des mouvements d’extrême gauche, de mouvance maoïste et stalinienne, apparaissent subitement. Plusieurs militants progressistes et/ou ex-nationalistes viendront joindre les rangs des organisations marxistes-léninistes qui réussiront progressivement à rallier une bonne partie de la gauche. Jamais dans l’histoire du Québec contemporain des mouvements progressistes aussi radicaux avaient réussi à rassembler autant de militants, dans le sens le plus poussé que contient ce terme.

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