L'Église catholique du Québec et « l'épreuve » de la Révolution tranquille. Première partie: la condamnation du Frère Untel

L'Église catholique du Québec et « l'épreuve » de la Révolution tranquille. Première partie: la condamnation du Frère Untel

  • Auteur(e): Martial Dassylva
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

Lors d'une conférence présentée dans le cadre du cinquantième anniversaire de la Société canadienne d'histoire de l'Église catholique, Claude Ryan soutint, à propos de la Révolution tranquille, que « l'Église québécoise s'est tirée de l'épreuve, non sans pertes cela va de soi, mais avec honneur, dignité et sincérité ». Et aux catholiques qui reprochent à celle-ci d'avoir été faible et d'avoir tout lâché, il répond que« les chefs religieux prirent la bonne voie en choisissant d'accompagner et de faciliter le changement au lieu de le bouder». L'expression « Révolution tranquille » pourrait laisser croire que les importants changements intervenus au Québec entre 1960 et 1966 se sont faits dans le calme, l'harmonie et la civilité, en somme sans les heurts violents que l'on associe habituellement à des moments de profondes transformations sociales.

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