D'une commémoration à l'autre

D'une commémoration à l'autre

  • Auteur(e): Manon Leroux
  • Dossier: La mémoire d'octobre : art et culture
  • Type: Article

Extrait

Il est des anniversaires qu’on célèbre en grande pompe en raison du caractère victorieux ou porteur d’espérance de l’événement commémoré : la fin d’une guerre, une fondation, une réussite. Il en est d’autres qu’on passe sous silence, parce qu’ils nous rappellent un échec. La Crise d’octobre 1970 se situe entre ces deux pôles, commémorée plus ou moins intensément par les différents groupes de la société québécoise en 1980, 1990 et 2000. « La Crise d’octobre 1970 appartient à cette catégorie d’événements dont la signification ne fait pas encore l’unanimité », écrivait Pierre Gravel dans son éditorial du 6 octobre 1990 dans La Presse. On peut affirmer sans hésiter qu’elle ne la fera jamais l’unanimité, même dans un éventuel Québec souverain. Ne se querelle-t-on pas encore sur le sens à donner aux troubles de 1837-1838, cent cinquante ans plus tard ?

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