Des airs d'Octobre

Des airs d'Octobre

  • Auteur(e): Bruno Roy
  • Dossier: La mémoire d'octobre : art et culture
  • Type: Article

Extrait

En 1970, la chanson québécoise, avait écrit le politicologue Gérard Bergeron, sous le pseudonyme d’Alain Sylvain, était optimiste. Voilà son caractère premier, avait-il affirmé : « … elle n’a à peu près rien des protest songs ». Bien avant Octobre 1970, pourtant, certaines boîtes à chansons de Montréal avaient connu des difficultés à cause de leurs divergences politiques avec les autorités de la ville. Ces boîtes furent victimes de censure et de campagnes mensongères. Ainsi, à Montréal, la ville a fermé Les Saltimbanques et Le Patriote en prétextant que ces lieux favorisaient les rassemblements de séparatistes et d’existentialistes. Au milieu des années 1960, Fernand Robidoux, raconte Roger Mollet, ouvrit une boîte ultra-nationaliste : La Cave, connue aussi sous le nom Le Cochon Borgne. Michèle Sandry, trop identifiée à cette boîte, fut systématiquement tenue à l'écart de la radio et de la télévision. 

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