Michel Seymour, Le pari de la démesure, Montréal, L'Hexagone, 2001, 306 p.

Michel Seymour, Le pari de la démesure, Montréal, L'Hexagone, 2001, 306 p.

  • Auteur(e): Robert Lahaise
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Compte rendu

Extrait

Sous-titré L’intransigeance canadienne face au Québec, « le pari », pour moi, consiste à tenter de comprendre comment le philosophe Seymour peut en arriver pour le Québec à « la création d’un État souverain assortie d’une offre de partenariat économique et politique » (p. 291), après avoir bien démontré que toutes les tentatives précédentes s’étaient soldées par des échecs, et que « les idéalistes convaincus qui soutiennent que nous devons envisager un renouvellement du fédéralisme […] ne se rendent pas compte qu’un tel renouvellement est une pure utopie, bien moins réalisable que la souveraineté » (p. 144). Mais comme nous n’en sommes pas à un « pari » près, il faut bien comprendre en quoi consistent la souveraineté, le partenariat, le fédéralisme asymétrique, le fédéralisme renouvelé, la souveraineté ethnicisée (p. 57) et « la souveraineté-partenariat : un remède au mal canadien » (p. 294), qui placera alors « le Québec dans un juste milieu, entre l’indépendance et le statu quo, et ce, quelle que soit la position adoptée par le Canada» (p. 292).

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