Les études de 1er cycle en histoire au Québec: réflexions d’une ancienne directrice du Département d’histoire de l’UQAM

Les études de 1er cycle en histoire au Québec: réflexions d’une ancienne directrice du Département d’histoire de l’UQAM

  • Auteur(e): Magda Fahrni
  • Dossier: L’enseignement de l’histoire au premier cycle universitaire
  • Type: Idées

Extrait

En organisant cette journée d’étude sur les études universitaires de premier cycle en histoire au Québec, François-Olivier Dorais et Martin Pâquet ont permis à un petit groupe d’historiennes et d’historiens universitaires d’avouer publiquement ce que nous avions tendance à réserver pour des conversations entre collègues dans nos départements respectifs, soit le fait que les inscriptions en histoire dans presque toutes les universités québécoises connaissent une baisse importante depuis maintenant quatre ou cinq ans (voir à ce sujet l’article de François Guérard paru dans le présent numéro). Cette journée fort instructive nous a permis de comparer la situation de notre propre université avec celles de nos institutions sœurs. Ce fut aussi un moment de « thérapie de groupe » qui nous a donné l’occasion de partager avec les collègues d’autres institutions nos angoisses, nos analyses du problème et même quelques pistes de solutions. Enfin, cette journée de réflexion nous a rappelé, je pense, à quel point la communauté historienne au Québec tient à l’enseignement – et à l’avenir – de sa discipline.

François-Olivier et Martin m’ont demandé de brosser un portrait de l’état des inscriptions au premier cycle en histoire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), une université urbaine reconnue pour son enseignement en sciences humaines aux trois cycles. Mes propos sont le fruit de réflexions entreprises notamment pendant mes trois années à la direction du Département d’histoire de l’UQAM, de 2016 à 2019, trois années pendant lesquelles la baisse des inscriptions au premier cycle était, pour moi comme pour mes collègues, une préoccupation constante. Je vais d’abord présenter un état des lieux, pour ensuite contextualiser ce déclin et offrir quelques hypothèses pour expliquer ce que vit mon université – et des institutions semblables – en ce moment.

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