La dernière grève du Front commun syndical au Québec (janvier 1983). Un anniversaire oublié : il y a vingt ans

La dernière grève du Front commun syndical au Québec (janvier 1983). Un anniversaire oublié : il y a vingt ans

  • Auteur(e): Serge Denis
  • Dossier: Les Patriotes de 1837-1838
  • Type: Article

Extrait

Il y a vingt ans, le Québec vivait le dernier des grands affrontements entre le Front commun intersyndical des employés des secteurs public et parapublic et le gouvernement provincial. Il s’agissait alors de la deuxième ronde de négociations avec les employés de l’État à laquelle présidait le gouvernement du Parti québécois ; engagés dès le printemps 1982, les pourparlers visaient le renouvellement des contrats de travail pour les années 1983-1985. Lors de la ronde précédente, par pressions et menaces réciproques (retrait du droit de grève au Front commun, mais quatre jours de grève illégale dans le domaine hospitalier et onze jours dans les écoles en janvier 1980, voir Rouillard, 1989, p. 386), on en était arrivé à des règlements relativement acceptables pour chaque partie. À l’hiver 1982-1983, le choc allait cependant être dramatique ; il modifierait de manière marquante les rapports entre le Parti québécois, d’une part, le syndicalisme et plus généralement, les groupes populaires, d’autre part. Sans faire l’histoire de cet affrontement, il convient de rappeler certaines de ses péripéties les plus significatives et de souligner son impact sur l’évolution politique des mouvements sociaux au Québec.

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