Maurice Séguin : un historien oublié

Maurice Séguin : un historien oublié

  • Auteur(e): Josiane Lavallée
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

Vingt ans ont passé depuis le décès de Maurice Séguin, survenu le 28 août 1984. Après toutes ces années, que reste-t-il de sa pensée et de son interprétation néo-nationaliste à l’intérieur de la communauté historienne et chez les intellectuels québécois ? À lire le livre de l’historien Gérard Bouchard sur Les deux chanoines, Contradiction et ambivalence dans la pensée de Lionel Groulx dans lequel il associe le néonationalisme au nationalisme culturel de Groulx, nous sommes forcés de constater que la pensée du père du néonationalisme que fut Maurice Séguin est passablement occultée ou tombée dans l’oubli 20 ans après sa mort. Pourtant, tout au long des années 1950, 1960 et 1970, sa nouvelle interprétation de l’histoire du nationalisme au Québec à savoir que la Conquête de 1760 avait entraîné pour les Canadiens français une inévitable infériorité aux plans politique et économique marqua des centaines d’étudiants, tant en histoire que dans les autres disciplines des sciences sociales. 

Consulter l'article (via Érudit)