Les groupes d’extrême gauche au Québec et la question des femmes. De l’opposition à la conciliation

Les groupes d’extrême gauche au Québec et la question des femmes. De l’opposition à la conciliation

  • Auteur(e): Lucille Beaudry
  • Dossier: Histoire du mouvement marxiste-léniniste au Québec, 1973-1983 : un premier bilan
  • Type: Article

Extrait

La décennie soixante-dix au Québec est caractérisée entre autres par le développement sans précédent des organisations d’extrême gauche, principalement celles de type maoïste et par le féminisme comme mouvement d’idées et d’action et plus encore par l’interaction de celui-ci sur celles-là ; de sorte que, au tournant des années 1980, dans le contexte de la débâcle post, référendaire (du 20 mai 1980) et du réalignement des forces progressistes, la recomposition d’une alternative politique ne pouvait plus désormais se formuler sans que soit prise en compte la lutte des femmes pour leur émancipation. La question de savoir comment articuler les revendications féministes et la lutte des classes et celle de l’intervention de la question des femmes dans les groupes révolutionnaires au Québec, ne sont pas survenues spontanément mais ont procédé des acquis de la lutte des militantes au sein de ces organisations, d’un long processus d’interaction qui peut être vu succinctement à la lumière de l’évolution de la position de ces organisations sur la question des femmes. 

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