Les visiteurs au pouvoir. Le théâtre au Québec, 1850-1879 (2ème partie)

Les visiteurs au pouvoir. Le théâtre au Québec, 1850-1879 (2ème partie)

  • Auteur(e): André G. Bourassa
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

Bien qu’il n’y avait plus eu de tradition locale, il s’est présenté une relève dans les institutions collégiales. Une reprise des académies et des « séances de classe » s’est produite chez les Jésuites, un « ordre exempt » qui relevait directement de Rome. Les collèges plus anciens ne se laissèrent pas prier de suivre ces traces. On ne formait pas acteurs, mais des élèves y ont trouvé leur passe-temps ou même leur « vocation » ; il s’y est aussi formé un public averti. Pour observer le déroulement, nous ferons défiler certains collèges ou séminaires en cascade. Ce regard rapide permet d’observer le type de pièces choisies, les échanges entre les institutions et la formation humaniste qui était dispensée. Il n’y a pas lieu ici de citer les nombreuses berquinades présentées par et pour des plus jeunes, non plus que les pièces bien-pensantes, qu’elles soient écrites par des religieux ou des laïcs. On pourrait cependant s’interroger sur les motivations qui ont poussé à monter des pièces ouvertement politiques, antirépublicaines ou antisémites (comme Les Piastres rouges de Charles Leroy-Villars).

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