Le modèle québécois n’est pas coupable

Le modèle québécois n’est pas coupable

  • Auteur(e): Stéphane Paquin
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Éditorial

Extrait

Depuis quelques mois, certains analystes nous font un bilan sombre du modèle québécois et de l’interventionnisme étatique en général. Le modèle québécois serait tellement en crise qu’il devient urgent de le jeter par terre. On propose d’abolir les lois linguistiques, de diminuer les accréditations syndicales, de baisser les impôts et les taxes, de privatiser Hydro-Québec, de fermer la SGF et de limiter le rôle de la Caisse de dépôts à celui de gestionnaire. Tout cela parce que le Québec s’enfoncerait dans la médiocrité économique et sociale. Même si le modèle québécois n’est pas parfait et qu’il peut être amélioré, il n’est pas coupable. Le plus amusant dans les analyses est que l’on oppose souvent le « mauvais » modèle québécois au « bon », modèle ontarien. Or dans les faits, si tout va mieux en Ontario, comment expliquer que l’écart entre les deux provinces qui s’était élargi entre 1945 et 1960, rétrécit depuis ? 

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