Les collégiens du XIXe siècle et l’engagement militaire

Les collégiens du XIXe siècle et l’engagement militaire

  • Auteur(e): Léon Debien
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

C’est au moment de son entrée en classe de philosophie au Séminaire de Sainte-Thérèse que Lionel Groulx se confie ainsi à son journal. Pour tout collégien, les années de philosophie étaient la dernière étape qui permettait d’asseoir un projet de vie. À la veille de la retraite du début de l’année scolaire, il écrira : « Je serai soldat ; ma vie sera une vie militante, je combattrai tant qu’il ne plaira pas à Dieu de briser les faibles armes qu’il m’a données ». Le 6 novembre, dans un discours pour accueillir les académiciens de la classe de rhétorique, Groulx se commettra de nouveau : « L’avenir, l’avenir est là qui s’ouvre ; l’avenir qui fait chanter l’espoir au fond des âmes de vingt ans : le voici ! c’est lui le champ de bataille ». Gisèle Huot et Réjean Bergeron, coresponsables de l’édition critique du Journal de Lionel Groulx, ont relevé l’importance quantitative du vocabulaire qui soutient cette métaphore guerrière. 

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