Une constitution formelle pour le Québec : mais qu'attendons-nous ?

Une constitution formelle pour le Québec : mais qu'attendons-nous ?

  • Auteur(e): Pierre-Marc Daigneault
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

« L’âme de la cité n’est rien d’autre que la constitution, qui a le même pouvoir que dans le corps la pensée » disait Isocrate. Il existe en effet peu de sujets aussi fondamentaux pour une communauté politique que celui de sa constitution. Au minimum, cette dernière définit la forme de l’État, en établit les différents organes et en circonscrit les pouvoirs. Dans certains cas, elle va même jusqu’à énoncer les grands principes qui doivent guider la conduite de la chose publique, notamment les droits et libertés fondamentaux des individus et des collectivités. En bref, la constitution fixe les « règles du jeu politique ». Le constitutionnalisme, c’est-à-dire l’obligation de se conformer à ces règles sous peine de sanction, est un trait essentiel de la démocratie. À titre d’exemple, c’est le respect des normes constitutionnelles qui pousse un parti défait aux élections à céder le gouvernement à son adversaire politique. 

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