Quand une histoire aseptisée conduit à l’amnésie historique d’un peuple !

Quand une histoire aseptisée conduit à l’amnésie historique d’un peuple !

  • Auteur(e): Josiane Lavallée
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Éditorial

Extrait

Le 27 avril dernier, le journaliste Antoine Robitaille du Devoir dévoilait, à la Une du journal, le projet de programme d’histoire et éducation à la citoyenneté du deuxième cycle du secondaire qui devrait entrer en vigueur en septembre 2007 dans les écoles secondaires du Québec. Ce document de travail a soulevé de nombreuses critiques. Parmi les critiques provenant du milieu des historiens, le comité scientifique de la Chaire Hector-Fabre d’histoire du Québec de l’UQAM a relevé deux problèmes majeurs de ce projet de programme, soit son lien organique avec l’éducation à la citoyenneté et la conception de l’histoire qui la sous-tend (voir ce document reproduit dans la rubrique « Débat » de ce numéro). Par ailleurs, plusieurs intellectuels de la scène publique québécoise avaient souligné l’évacuation de la question nationale du contenu de formation tout en déplorant l’approche socio-constructiviste du programme. Devant ce tollé d’indignations, le ministre de l’Éducation du loisir et du sport Jean-Marc Fournier s’était engagé à revoir le projet de programme pour le rendre davantage conforme à la réalité historique vécue par les Québécois depuis leur arrivée en terre d’Amérique. Un mois et demi plus tard, le 15 juin, le ministre Fournier rendait public un nouveau projet de programme légèrement remanié. 

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