La question nationale au Québec et l’éclatement des fédérations soviétique, tchécoslovaque et yougoslave : les limites de la comparaison

La question nationale au Québec et l’éclatement des fédérations soviétique, tchécoslovaque et yougoslave : les limites de la comparaison

  • Auteur(e): Michel Roche
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

L’éclatement de l’URSS, de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie a eu un certain impact sur les débats qui ont précédé le référendum québécois du 30 octobre 1995. Les deux camps y ont puisé quelques arguments pour appuyer leurs thèses. Certains y ont vu la confirmation de leurs analyses au sujet d’un certain sens de l’histoire qui s’exprimerait par l’accession à l’indépendance de toutes les « nations ». Le protonationalisme mènerait forcément à l’État-nation. « Ça s’applique aux pays qui ont quitté dernièrement l’Union soviétique comme ça s’applique à la République tchèque et à la République slovaque, et comme ça va s’appliquer au Québec bientôt ». D’autres, cherchant à contrecarrer ce discours, ont fait valoir que l’éclatement de ces « fédérations » venait du caractère forcé de l’union des peuples concernés dans le cadre de régimes politiques dictatoriaux.

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