Les retombées politiques d’Expo 67 à travers le triangle Paris-Ottawa-Québec

Les retombées politiques d’Expo 67 à travers le triangle Paris-Ottawa-Québec

  • Auteur(e): Michel Sarra-Bournet
  • Dossier: L’Expo 67, 40 ans plus tard
  • Type: Article

Extrait

Dans sa conférence d’ouverture, Brigitte Schroeder a rappelé que les expositions universelles faisaient référence au progrès de l’humanité, mais aussi au prestige national. Or on a très peu abordé l’aspect politique jusqu’ici, et l’aspect identitaire dont il a été question a rarement été traduit sous les traits de l’identité nationale. L’idée d’Expo 67 a été évoquée pour la première fois à Bruxelles en 1958. D’emblée, on affirmait que le centenaire du Canada était l’occasion idéale pour tenir la première exposition universelle hors d’Europe. N’était-ce là qu’un prétexte, ou allait-on vraiment célébrer le Canada ? Ce qu’on ne savait pas encore, c’est qu’au milieu des années 1960, le Canada traverserait « la crise majeure de son histoire », comme l’écrivait André Laurendeau dans les pages bleues du rapport préliminaire de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme.

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