Les Jeunesses Patriotes (1935-1939) et la position non-séparatiste de l’abbé Groulx

Les Jeunesses Patriotes (1935-1939) et la position non-séparatiste de l’abbé Groulx

  • Auteur(e): Yvan Lamonde
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Article

Extrait

Lorsque les Jeunesses Patriotes s’organisent, à Montréal, en novembre 1935, Vivre fondée à Québec en mai 1934 est disparue (mai 1935). Un « Cahier noir », Jeunesse, de Jean-Charles Harvey vient d’être publié en septembre, à l’initiative de la revue Vivre. À Québec, La Nation, qui prendra le relais de Vivre en février 1936, accompagnera pour un moment le groupe des Jeunesses Patriotes. À Montréal, la Jeunesse ouvrière catholique (JOC, 1931) est sur le point de faire naître une autre forme d’action catholique, en milieu étudiant cette fois, la Jeunesse étudiante catholique (1935). Les Jeune-Canada (1932) entrent dans une période de léthargie au moment où André Laurendeau arrive à Paris et où paraît (octobre 1935) sa brochure, Notre nationalisme. L’Action nationale (1933), sous la direction d’Arthur Laurendeau, père d’André, en est à sa troisième année de parution, La Relève (1934) à sa deuxième. L’alliance Duplessis-Gouin vient d’ébranler le château fort libéral à l’élection de novembre 1935.

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