L’étude de la Première Guerre mondiale dans les manuels scolaires ontariens et québécois de l’entre-deux-guerres (1919-1939)

L’étude de la Première Guerre mondiale dans les manuels scolaires ontariens et québécois de l’entre-deux-guerres (1919-1939)

  • Auteur(e): Mourad Djebabla et Samy Mesli
  • Dossier: Le Québec et la Première Guerre mondiale 1914-1918
  • Type: Article

Extrait

Le 11 novembre 1918, la signature de l’armistice, dans la forêt de Rethonde, en France, mettait fin à la Première Guerre mondiale. Au cours de quatre années d’hostilités, de 1914 à 1918, près de 10 millions de combattants périrent, parmi lesquels 60 000 Canadiens. Face au traumatisme causé par cette mort de masse, dès l’après-guerre, les États anciennement belligérants définissent une théâtralisation commémorative pour honorer la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur. Afin de donner un sens à leur sacrifice, à partir de 1919, des monuments aux morts et la cérémonie du 11 novembre, en tant que vecteurs officiels du « faire se souvenir », sont établis dans la sphère sociale pour encadrer la mémoire collective de cet événement. En même temps, pour inculquer aux nouvelles générations une interprétation de l’événement, le sujet de la Grande Guerre s’introduit dans les écoles par l’intermédiaire du manuel scolaire, « mode de transmission sociale par excellence » selon Henry Rousso.

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