Roberto Perin, Ignace de Montréal, artisan d’une identité nationale, Boréal, 2008, 303 p.

Roberto Perin, Ignace de Montréal, artisan d’une identité nationale, Boréal, 2008, 303 p.

  • Auteur(e): Guy Laperrière
  • Dossier: Hors-dossier
  • Type: Compte rendu

Extrait

L’ouvrage commence par une bizarrerie : le titre ne comporte pas le nom du personnage qui fait l’objet de l’étude, Ignace Bourget, évêque de Montréal de 1840 à 1876. Original, mais pas très pratique… Roberto Perin aime se démarquer. À l’origine de ce livre, sa thèse de doctorat, Bourget and the Dream of a Free Church in Quebec, 1862-1878, soutenue en 1975 à l’université d’Ottawa, sous la direction de Pierre Savard, à qui est très délicatement dédicacé l’ouvrage : « À Pierre Savard (1936-1998), fureteur d’ultramontains ». Perin avait tiré de cette thèse trois articles parus en 1980, dont l’un montre bien sa thèse : « St-Bourget, évêque et martyr ». Dans le livre comme dans la thèse, Perin veut défendre Bourget qui, d’après lui, a été victime depuis quarante ans d’une historiographie hostile, que ce soient d’historiens « religieux » comme Pouliot, Sylvain, Savard ou d’historiens « laïques » comme Bernard, Hardy, Eid ou Lamonde. Pour lui, Bourget « est une figure centrale dans l’histoire du Québec moderne» (p. 22).

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