Le républicanisme au Québec au début du XXe siècle : les cas de figure de Wilfrid Gascon, Olivar Asselin et Ève Circé-Côté

Le républicanisme au Québec au début du XXe siècle : les cas de figure de Wilfrid Gascon, Olivar Asselin et Ève Circé-Côté

  • Auteur(e): Charles-Philippe Courtois
  • Dossier: L'idée de république au Québec
  • Type: Article

Extrait

Dès la création de La Gazette littéraire de Montréal par Mesplet et Jautard, la propagation de l’idéal républicain au Québec se fait depuis les ÉtatsUnis. Elle est tout aussi inséparable du rayonnement des Lumières françaises. Cet idéal a été éclipsé de la scène politique après la disparition de l’Institut canadien de Montréal et des Rouges, absorbés dans un parti libéral redéfini dans le sens des orientations avancées par Laurier dans son célèbre discours de 1877, tellement qu’il a fini par être longtemps quasi oublié par l’historiographie. Du coup, Marc Chevrier a pu parler de « tradition cachée ». La présence de cet idéal politique au cours de la Révolution tranquille paraît mieux connue, avec le Rassemblement pour l’indépendance nationale et le Parti républicain du Québec, ainsi que le Mouvement laïque de langue française. Il colore même brièvement les trois partis en lice pour le pouvoir, avec la laïcisation qui s’opère dans l’éducation et les services de santé, et avec plusieurs propositions de réforme politique.

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